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Les Philidor : une dynastie de musiciens29juil2014
François-André Danican Philidor (1726 Dreux – 1795 Londres), connu sous le nom du grand Philidor, aujourd’hui estimé comme le créateur de l’Opéra Comique et célèbre en tant que meilleur joueur d’échecs de son temps, grandit dans la musique. Sa famille, d’origine écossaise et connue depuis le XVIIème siècle, compte quatorze instrumentistes dont neuf compositeurs. Le plus ancien d’entre eux, Michel Danican, hautboïste virtuose, avait enthousiasmé Louis XIII, lui rappelant le talent de l’Italien Filidori.
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Que reste t-il du nom de Philidor aujourd’hui ?29juil2014
La Collection Philidor Fonds ancien à la Bibliothèque Nationale de France, tient son nom d’André Danican Philidor l’aîné, musicien de la Grande Ecurie de Louis XIV et garde de sa Bibliothèque de musique à partir de 1684. Les documents attestent de : Philidor l'aisné Ordinaire de la Musique du Roy et l'un des deux gardiens de la Musique de sa Majesté.
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Michel I Danican, surnommé Filidor (ca. 1580 - ca. 1651). Hautboïste, il sert probablement dans les armées du roi qui avaient séjourné en Dauphiné lors des guerres contre la Savoie, sous le maréchal de Lesdiguières. De retour à Paris, il est entendu par Louis XIIIxe Louis XIII, qu'il charme et qui, si l'on en croit la tradition rapportée par Laborde, le surnomme aussitôt Filidor, en souvenir d'un virtuose italien de ce nom qu'il avait entendu auparavant. Le monarque l'aurait alors nommé ordinaire de la Musique de sa Chambre.
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Entretien avec Jean-François Dupont Danican Secrétaire Général de la Société d’Etudes Philidoriennes29juil2014
Comme mentionné plus haut la Société d'Études Philidoriennes se préoccupe surtout de faire découvrir au grand public les œuvres musicales de la dynastie Philidor. Plusieurs ouvrages ont paru paru dans ce sens. A l'occasion de l'édition, par H. W. Fink, de l'ouvrage collectif Pour Philidor (Koblenz, 1994. 239 pages. Épuisé) célébrant le deuxième Centenaire de la disparition de l'ancêtre génial, monsieur Jean-François Dupont-Danican fournit un texte rédigé sous la forme alerte d'un long entretien.
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À l'âge de 6 ans, François-André (notre Philidor !), est reçu page à la Chapelle du Roi Louis XV à Versailles, sous la direction de Campra. En août 1738, il exécute un Motet à grand chœur de sa composition, devant le Roi, à Versailles. C'est avec les musiciens de la Chapelle qu'il s'initie aux échecs, dominant aussitôt ces vétérans du noble jeu.
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Mon fils est un aigle dont les ailes ont poussé : il ne faut pas qu'il reste oisif dans son nid et il ne m'appartient pas de l'empêcher de prendre son envol. (Lettre d'Alessandro Scarlatti alors qu'il envoie son fils se perfectionner à Venise en 1705). 257 cela ne rime à rien. Et pourtant, en ce jour, nous ne pouvions décemment pas oublier Scarlatti, disparu il y a 257 ans, jour pour jour, le 23 juillet 1757.
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Interview exclusive avec le Père Mersenne13mar2005
L'ère baroque fut celle de la théorie. Parfois écrites en latin, souvent gorgées de mots savants ou de comparaisons à l'emporte-pièce, de jugements étayés par un jargon kafkaiens, ou bien rédigées dans un style galant incisif, ces pensées musicales ne sont plus - pour la majorité d'entre nous - que de gros recueils reliés de maroquin rouge,...