Étiquette : Collegium Vocale Gent

CDs & DVDs, Critiques

Ecoutez donc, ô peuples (Bach, Soli Deo Gloria, Collegium Vocale Gent, Pierlot – Mirare)

Dieu seul la Gloire, à la gloire de Dieu, pour la seule gloire de Dieu… Soli Deo Gloria est une expression tirée de la Vulgate (1 Tim. 1, 17 et Jude 1, 25) et qui servit de signature ou d’apostille à Bach ou encore Haendel en fin de leurs partitions. On trouve ainsi des “SDG” sur de multiples partitions autographes de cantates de Bach, si bien que John Eliot Gardiner baptisa ainsi son label. Sous ce beau titre, Philippe Pierlot nous offre sa lecture de 2 cantates de Bach : la fameuse BWV21 “Ich hatte viel Bekümmernis”, et la BWV76 “Die Himmel erzählen die Ehre Gottes”.

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CDs & DVDs, Critiques

Le Sapin de la Muse : notre sélection de disques pour Noël

Nous renouons avec nos anciennes traditions, avec ce rendez-vous annuel, notre sélection discographique des CDs et DVDs baroques à emballer sous le sapin. Pour effectuer un tel choix drastique, soyons transparents sur nos critères et contraintes avant de laisser libre court à nos envies.

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Concerts, Critiques

Sondern Barrabam ! (Bach, Passion selon Saint Jean, Herreweghe – TCE, 03/04/2015)

Nul doute que Philippe Herreweghe connaît sa Saint Jean sur le bout des ongles… Ce soir, au Théâtre des Champs Elysées, le chef a livré une vision personnelle, finement ciselée, touchante et fervente, narrative et puissante de cette grande fresque. Force est d’avouer que Philippe Herreweghe a réussi une interprétation marquante. Marquante par son lyrisme intense et sa cohérence : voilà une Passion qui baigne dans un climat de déploration sans s’y complaire.

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CDs & DVDs, Critiques

La foi catholique prônée… (Byrd, Infelix ego, Herreweghe, Collegium Vocal Gent – Phi)

Cet enregistrement célèbre passionnément les fêtes pascales. Ce CD est un éloquent et vibrant hommage de la force de la foi. La foi Catholique y est prônée, telle était certainement la volonté de William Byrd, Alfonso Ferrabosco et Philippus de Monte.

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Concerts, Critiques

Le service funèbre de Jean-Philippe Rameau (Capriccio Stravagante, Oratoire du Louvre, 17/09/2014)

Comme le tout peut parfois sembler bien supérieur à la somme des parties, certains concerts vous révèlent en direct toutes les raisons que vous auriez pu invoquer pour y assister. En voici quelques unes qui auraient suffit amplement : le lancement du nouveau festival Terpsichore, un concert parisien de ce véritable all-star qu’est le Capriccio Stravagante, le concours du Collegium Vocale pour qui la perfection paraît si souvent accessible.

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CDs & DVDs, Critiques

Beauté des repons (Gesualdo, Responsoria 1611, Herreweghe – Phi)

Certes la musique de Gesualdo bénéficie de l’admiration singulière de Stravinsky, mais reste assez mal connue et sa discographie n’est pas pléthorique, loin de là. Cet enregistrement est à marquer d’une pierre blanche tant cette intégrale des repons des ténèbres pour la semaine Sainte rend hommage au compositeur.

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CDs & DVDs, Critiques

Le changement dans la continuité

Jamais deux sans trois. Après un enregistrement un peu vert chez Virgin (1989) et la magnifique version de référence de 1996 (Harmonia Mundi), Philippe Herreweghe récidive avec cette nouvelle parution lumineuse, fervente et contemplative. Rondeur des courbes, hédonisme sonore permanent, prise de son superlative, malgré les nombreux attraits de cet opus, force est d’avouer que le meilleur rival d’Herreweghe n’est autre que lui-même…

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CDs & DVDs, Critiques

L’Europe haendélienne, de la Sicile à la Scandinavie

Dernier oratorio composé par le Cher Saxon, Jephta incorpore des réminiscences de ses œuvres antérieures mais aussi des matériaux issus des six Messes du compositeur bohémien Franz Habermann (1706-1783), publiées en 1747. Pour adapter cet épisode de l’Ancien Testament, Haendel s’appuya sur le révérend Morell, qui intégra la tradition littéraire antérieure…

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CDs & DVDs, Critiques

Ferdinand et Christine

Eclaircissons d’abord le titre de ce bel objet (un double digipack sous fourreau très stendhalien dans ses tons rouge et noir) : Intermedii 1589. Qu’est-ce à dire ? 1589, souvenez-vous… Peut-être étiez-vous encore jeune, à l’époque. 1589, ce sont les festivités grandioses en l’honneur des noces de Ferdinand Ier de Médicis, Grand Duc de toscane avec Christine de Lorraine.

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Actualités, Editos

Jouer au petit Bach

Et voici le printemps et avec lui les premières déconvenues. Je connaissais Philippe Herreweghe pour la remarquable cohésion de ses chœurs, pour l’intelligibilité de son phrasé et la spiritualité qu’il imprimait à ses interprétations de cantates du Cantor de Leipzig. Or quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre hier interpréter le célèbre Concerto pour violon BWV 1041 et le Concerto pour clavecin BWV 1052 de Bach dans une optique toute post-baroque (*).

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