Genre :
musique vocale
Henry PURCELL (1659-1695)
Music for a while
Paul Esswood (contre-ténor), 
Johann Sonnleitner (clavecin), Charles Medlam (viole de gambe) 
	
Hyperion, enr. 1981. 
 

Plus doux que les roses...  
	
 Vous aurez bien du mal à trouver ce disque, au minutage d'ailleurs assez chiche 
(33-tours oblige), mais c'est une petite merveille de musicalité et de 
délicatesse. Si Paul Esswood n'a jamais pu maîtriser ce vibratello 
constant qui le caractérise, il a réussi à transformer ce handicap en grand art. 
Toujours sensible sans excès (perfide Albion fidèle à son tea time même 
sous le blitz), le contre-ténor offre son timbre clair et velouté à ces grands 
tubes de Purcell tant  enregistrés tels If music be the food of love, 
Fairest isle, Sweeter than roses ou Music for a while. Moins apprêté 
et déclamatoire que Deller, plus franc et puissant que Gérard Lesne, Paul 
Esswood imprime discrètement sa marque par une poésie voilée, un peu 
douloureuse, et une suspension onirique du verbe. Les aigus sont cristallins, le 
phrasé impeccable. Splendide, et... sweeter 
than roses.
Vous aurez bien du mal à trouver ce disque, au minutage d'ailleurs assez chiche 
(33-tours oblige), mais c'est une petite merveille de musicalité et de 
délicatesse. Si Paul Esswood n'a jamais pu maîtriser ce vibratello 
constant qui le caractérise, il a réussi à transformer ce handicap en grand art. 
Toujours sensible sans excès (perfide Albion fidèle à son tea time même 
sous le blitz), le contre-ténor offre son timbre clair et velouté à ces grands 
tubes de Purcell tant  enregistrés tels If music be the food of love, 
Fairest isle, Sweeter than roses ou Music for a while. Moins apprêté 
et déclamatoire que Deller, plus franc et puissant que Gérard Lesne, Paul 
Esswood imprime discrètement sa marque par une poésie voilée, un peu 
douloureuse, et une suspension onirique du verbe. Les aigus sont cristallins, le 
phrasé impeccable. Splendide, et... sweeter 
than roses. 
Technique
: prise de son assez neutre.