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mise à jour 6 janvier 2014
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Chronique Festival
Festival de musique ancienne d'Utrecht Oude Muziek (du 27 août au 5 septembre 2010)
D.R. Ville parmi les plus actives de Hollande, Utrecht est aussi l’une des plus anciennes dont le riche passé séduit le visiteur au rythme de sa flânerie. Le charme de ses maisons, de ses églises, ses canaux médiévaux, tels des témoins impassibles, reflètent l’écoulement du temps et la vie qui passe. La musique est un autre signe de cette activité. La cité accueille depuis plusieurs décennies le plus important festival au monde voué à la musique ancienne. Cette manifestation de grande envergure convie régulièrement les musiciens parmi les plus prestigieux attachés à défendre et à faire découvrir les œuvres de ce patrimoine. Des ensembles et des solistes de renom international, pionniers ou explorateurs de la nouvelle génération, ont pour ambition de faire partager aux amoureux du baroque les sortilèges de leur art et le fruit de leurs recherches en matière musicologique qui réactivent l’approche et prouvent la créativité dans le domaine de la musique ancienne tant au niveau des instruments que sur le plan du jeu interprétatif. Sous l’égide de la figure emblématique de Louis Quatorze (ainsi orthographié par nos amis hollandais !) l’édition 2010 a été entièrement consacrée à la musique française. Une programmation exigeante et inventive a mis à l’honneur la France et ses compositeurs qui a permis à un vaste public d’écouter le meilleur des compositeurs des 17ème et 18ème siècles. Le rendez-vous musical d’Utrecht s’est clos en ce beau week-end de septembre estival. Les Passions, orchestre basé à Montauban et L’Ensemble Jacques Moderne de Tours se sont produits respectivement les 4 et 5 septembre sous les voûtes chargées d’histoire de la Domkerk. Cette cathédrale impressionnante, de style gothique, ornée de fresques et de monuments funéraires, a été gravement endommagée par un ouragan en 1647 qui a détruit l’arche qui reliait le campanile à la nef qui s’est effondrée quelques années plus tard et n’a jamais été reconstruite. C’est dans la partie qui a survécu au désastre que les deux remarquables formations ont produit une intense émotion sur les très nombreux mélomanes venus assister aux concerts dans un recueillement religieux.
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Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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